Historique
L’origine du Norvégien, également appelé chat des forêts norvégiennes, n’est pas bien définie. On pense que des chats auraient migré d’Europe du Sud vers la Norvège, puis que la sélection naturelle associée au rude climat scandinave aurait façonné ces chats à la fourrure dense et épaisse. Certains pensent que les Vikings les auraient emmenés sur leurs bateaux pour chasser les rongeurs. L’élevage de la race a commencé en Norvège dès 1930 et a connu un essor dans les années 60. Les premiers chats Norvégiens sont apparus en France au début des années 80.
Critères morphologiques
Le Norvégien possède un corps massif, une ossature solide et de longues pattes. Sa tête en forme de triangle avec des yeux en amande et des oreilles dressées est caractéristique. La présence de plumets à l’extrémité des oreilles est facultative mais appréciée des amateurs. Sa queue est épaisse, en panache et portée vers le haut. Son épais poil de couverture le protège du vigoureux froid hivernal de Norvège. Il est recommandé de le brosser régulièrement afin d’éviter les bourres et l’ingestion de poils. De nombreuses couleurs et motifs sont acceptés.
Les Norvégiens n’atteignent leur taille adulte que vers 2 ou 3 ans et peuvent peser jusqu’à 9 kg.
Ils sont souvent confondus avec le Maine Coon mais le Norvégien est plus mince et présente une tête triangulaire, alors que le Maine Coon possède un museau carré caractéristique.
Caractère
Le Norvégien est un chat sociable qui adore la compagnie des enfants, est friand de câlins, et très intelligent. Il peut s’adapter à la vie en appartement, à condition d’enrichir son environnement et de mettre à sa disposition des perchoirs ou meubles sur lesquels il pourra grimper. C’est un chat très facile à vivre qui aimera autant ne rien faire que s’amuser avec vous !
Prédispositions pathologiques
Le Norvégien est prédisposé à développer certaines maladies :
- La Cardiomyopathie hypertrophique (CMH) entraine une augmentation de la taille du muscle cardiaque et peut provoquer une insuffisance cardiaque.
- La Glycogénose de type IV est une maladie génétique spécifique de cette race. Cette maladie incurable provoque une déficience neurologique et musculaire et entraine un décès précoce des animaux atteints. Il existe des tests génétiques permettant d’exclure de la reproduction les chats porteurs du gène muté.
- La déficience en pyruvate kinase (PKdef) est une maladie rare qui entraine une destruction précoce des globules rouges à l’origine d’une anémie plus ou moins grave selon les individus. Les symptômes sont variables : diarrhée, perte d’appétit, perte de poids, fatigue, léthargie….